Croire en la croix consolatrice

Les épreuves de la foi S’il y a un thème qui a fait couler beaucoup d’encre, et charrier bien des ambiguïtés, relevant parfois de l’énormité du propos, c’est bien celui-là. Il décline toute une théologie de la Croix qui s’avère soit lumineuse soit indécente et insupportable. Il vaudra mieux sur le sujet laisser dire les Ecritures. 5° conférence de Carême 2013, mercredi 20 mars,

Souffrance et bonheur du corps chrétien de François Mauriac à Jean-Paul II

En 1928, au milieu du chemin de sa vie, François Mauriac traverse une crise spirituelle sans précédent : « Pendant deux ou trois ans, écrira-t-il, je fus comme fou. Presque rien n’en apparaissait au-dehors. Les raisons épisodiques de cette folie en recouvraient de plus obscures, nées à l’intersection de la chair et de l’âme […]. J’errais à travers Paris, comme un chien perdu, comme un chien sans collier »

Le secret de la confession existe-t-il ?

Quand paraissent Les Caves du Vatican, Paul Claudel découvre les « mœurs affreuses » d’André Gide. Le 2 mars 1914, il lui envoie une épître comminatoire : « Consultez Madame Gide, lance Claudel ; consultez la meilleure part de votre cœur. Ne voyez-vous pas que vous vous perdez, vous et ceux qui vous entourent de plus près ? Ne vous rendez-vous pas compte de l’effet que peuvent avoir vos livres sur de malheureux jeunes gens ? ».

La conversion de Polymnie

Mettre ses pas dans ceux de l’allégorie grecque, c’est toujours réconcilier les idées plus abstraites avec le charme des fables les plus étonnantes. Polymnie est la Muse qui dans la divine suite d’Apollon exprime une certaine nuance de beauté portée par la parole et que le savant appellera « poésie lyrique ».

Jean-Paul II et l’art

il appartient à la nature même de la fonction pontificale de protéger les arts et d’encourager les artistes. Depuis Jules II qui reconstruit le Vatican, jusqu’à Paul VI qui introduit l’art moderne dans les collections du Musée, tous les papes d’une manière ou d’une autre se sont intéressés à l’art.

Art contemporain – Art sacré : quelles approches possibles ?

Fr. Joël Boudaroua, Conférence au centre Beaulieu Lundi 7 février 2011, Association Ars et Fides Commençons par un peu de littérature. Dans son Autobiographie, Julien Green raconte sa découverte de la peinture moderne le jour où son père l’emmena en visite chez un couple de collectionneur : les Stein

Loi, liberté, grâce, en saint Paul

Un esprit moderne, fils des Lumières, insiste volontiers sur la liberté chèrement acquise par la Raison. Il ne la conçoit que dans l’affranchissement de tout ordre transcendant, chrétien notamment. A la transcendance d’un Dieu et de sa Loi sacrée, ou de ses lois et règles, via la religion, a succédé, peu ou prou, juste avant l’ombre du nihilisme, l’auto-transcendance de l’être humain, seule source de ses propres valeurs, et seul régulateur acceptable. « Ni Dieu ni maître ».

Quelques réflexions sur Vatican II

Pourquoi, aujourd’hui, dans l’Eglise peut-on tout critiquer : le pape, les dogmes, la morale, les sacrements, les conciles, les documents pontificaux… tout, sauf Vatican II ? Comment un concile peut-il effacer les autres conciles, remplacer le catéchisme et être si...

Saint Paul et le mystère de l’Eglise.

La face collée à la poussière, au milieu de la route bruyante, aveuglé par la lumière qui s’abat sur lui, sur ce chemin de Damas en plein midi, Saul, le zélé, découvre que la Loi a un visage, que la grâce a le Nom, que sa quête a un sens. Il entend une voix, et ce qu’il entend change à jamais sa vie.
« Je me rendais un jour à Damas… J’étais en chemin, ô roi, lorsque vers midi je vis venir du ciel, plus resplendissante que le soleil, une lumière qui m’enveloppa de son éclat ainsi que mes compagnons de route » (Ac 26, 12).