Souffrance et bonheur du corps chrétien de François Mauriac à Jean-Paul II

En 1928, au milieu du chemin de sa vie, François Mauriac traverse une crise spirituelle sans précédent : « Pendant deux ou trois ans, écrira-t-il, je fus comme fou. Presque rien n’en apparaissait au-dehors. Les raisons épisodiques de cette folie en recouvraient de plus obscures, nées à l’intersection de la chair et de l’âme […]. J’errais à travers Paris, comme un chien perdu, comme un chien sans collier »

Le secret de la confession existe-t-il ?

Quand paraissent Les Caves du Vatican, Paul Claudel découvre les « mœurs affreuses » d’André Gide. Le 2 mars 1914, il lui envoie une épître comminatoire : « Consultez Madame Gide, lance Claudel ; consultez la meilleure part de votre cœur. Ne voyez-vous pas que vous vous perdez, vous et ceux qui vous entourent de plus près ? Ne vous rendez-vous pas compte de l’effet que peuvent avoir vos livres sur de malheureux jeunes gens ? ».

La conversion de Polymnie

Mettre ses pas dans ceux de l’allégorie grecque, c’est toujours réconcilier les idées plus abstraites avec le charme des fables les plus étonnantes. Polymnie est la Muse qui dans la divine suite d’Apollon exprime une certaine nuance de beauté portée par la parole et que le savant appellera « poésie lyrique ».

Jean-Paul II et l’art

il appartient à la nature même de la fonction pontificale de protéger les arts et d’encourager les artistes. Depuis Jules II qui reconstruit le Vatican, jusqu’à Paul VI qui introduit l’art moderne dans les collections du Musée, tous les papes d’une manière ou d’une autre se sont intéressés à l’art.

Art contemporain – Art sacré : quelles approches possibles ?

Fr. Joël Boudaroua, Conférence au centre Beaulieu Lundi 7 février 2011, Association Ars et Fides Commençons par un peu de littérature. Dans son Autobiographie, Julien Green raconte sa découverte de la peinture moderne le jour où son père l’emmena en visite chez un couple de collectionneur : les Stein