Marie-Madeleine et le ressuscité

Avec Marie-Madeleine, goûtons et savourons la rencontre avec le ressuscité.

Pour cela, retournons au tombeau. Deux anges apparaissent et ont l’air surpris par la tristesse qui nous accable. Leur « pourquoi pleures-tu ? » sonne en nous comme une parole de consolation face à nos pleurs dus à la disparition du corps du Seigneur. Nous ne savons pas où il a été déposé, nous le cherchons ardemment car sans lui, nous sommes des brebis perdues. Le Christ est tout pour nous, le seul qui nourrit et comble nos âmes si affamées et si assoiffées de bonté, le seul qui offre sa vie en vue de notre Salut et régénère l’amitié avec Dieu, le seul qui nous aime comme Dieu nous aime. Toutes ces raisons nous poussent à rester prêt du tombeau jusqu’à ce qu’on trouve le corps de Jésus.

En nous retournant comme Marie-Madeleine, nous apercevons, au loin dans le jardin, une silhouette d’homme qui s’approche vers nous. Il voit nos larmes et s’adresse à nous : pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? Mais enfin, pourquoi tous ceux qui nous voient nous posent la même question. Regarde nos yeux, ils ne cessent de verser des larmes. Le corps de Jésus, déposé dans ce tombeau a disparu et nous le cherchons. Serait-ce toi qui l’a emporté ? où l’as-tu mis ? Nous sommes capables de tout pour le retrouver car il est tout pour nous, notre être, notre vie, notre subsistance.

Et là, l’homme qui se trouve à la porte du tombeau prononce un mot : notre prénom. Cette parole suffit à illuminer nos yeux. Par ce nom prononcé, tout s’éclaire, et nous croyons. Nous le cherchions et finalement, c’est lui qui vient nous chercher. Nous voulions le trouver, c’est lui qui est venu à notre rencontre et nous trouver. Quand cet homme nous regarde dans les yeux et pose sur notre visage notre prénom, le ressuscité se révèle et nous reconnaissons Jésus, le Christ vivant qui se pose devant nous. Tout cela réalise son ardent désir de nouer une relation intime, éternelle et filiale entre Dieu et nous.